Ostéopathie Animale Touques / Le Havre, déplacement en Normandie
Chez le cheval, la surface d’appui au sol est petite et donc limitée par rapport à la taille et au poids de l’animal.
Cette dernière est représentée par le bord soléaire du sabot.
De plus ce contact peut être très bref lorsque la vitesse de déplacement est importante comme au galop ou au trot notamment chez les trotteurs en course.
Les forces s’exerçant sur le pied, au moment du posé, mais aussi lors de la propulsion sont très importantes: surtout au niveau des antérieurs chez les trotteurs ou par exemple lors de réception d’obstacles ou encore chez le galopeur sur le 3ième temps du galop. Chez ce dernier, la force renvoyée par le sol (ou composante verticale de la réaction du sol) pour un membre thoracique est équivalent à 1,75 fois le poids du corps.
Le cheval, animal adapté à parcourir de grandes distances et capable d’atteindre de grandes vitesses, possède une morphologie lui permettant d’amortir de nombreux chocs et de produire une propulsion importante.
A condition bien sur que l'intégrité de l'antérieur du cheval soit en partait état et c’est pourquoi le suivi vétérinaire mais avant cela le suivi ostéopathique ainsi que de maréchalerie, sont très importants afin de garantir le bon fonctionnement des structures anatomiques et d’éviter les lésions.
Pour amortir le choc du posé du pied et la prise en charge du poids du corps à grande vitesse puis de la propulsion, le cheval utilise son pied (sabot et structure interne du pied) et tout son appareil musculo-squelettique .
Qu’il s’agisse des tendons, ligaments, structures passives (fibreuses et élastiques), ou encore des muscles du membre antérieur et de la ceinture thoracique (permettant de soutenir le thorax entre les deux membres antérieurs, le cheval n’ayant pas de clavicule) tous participent entièrement à la battue du membre antérieur dans de bonnes conditions.
Lors de la locomotion, un certain nombre de muscles
sont sollicités de manière importante dans les phénomènes d’amortissement/propulsion.
Qu'il s'agisse des muscles de l’épaule rattachant le membre au garrot et aux cervicales
(ayant un rôle de suspension du tronc entre les deux épaules).
ou des muscles contrôlant l’articulation de l’épaule et du coude contrôlant les angles articulaires,
ou encore des muscles du doigt du cheval que sont les fléchisseurs profonds et superficiels du doigt.
Ces derniers sont aidés par des structures fibro-élastiques d’une grande utilité permettant d’emmagasiner et de restituer une énergie accumulée comme un ressort que l’on comprime.
Ces structures annexes dites passives, sont importantes au niveau du membre antérieur : les brides carpiennes et radiales, ainsi que le ligament suspenseur du boulet encore appelé muscle interosseux III jouent un grand rôle.
Dès la battue, commence « l’amortissement»….
Juste avant le contacte du pied avec le sol, les muscles (agonistes et antagonistes) sont en activité,
ils entament déjà les actions musculaires et préparent, par des ajustements appropriés, le poser du pied dans les meilleures conditions
La première moitié de l’appui correspond à une phase de freinage :
Elle se manifeste grâce aux muscles, qui par anticipation du choc sur le sol produisent un déplacement inverse de la scapula
(ouverture de la scapulo-humérale ou encore extension de l’épaule).
Le moment clé de l’appui est celui du posé du pied, en tout début d’amortissement.
C’est le moment où un maximum de muscles sont en activité pour stabiliser les articulations, amortir le choc et permettre la phase de soutènement: ou mise en charge du poids du corps lors de l’appui au sol,
C’est à ce moment que les structures fibro-élastiques sont les plus sollicitées et mises en tension.
Elles emmagasinent une certaines énergie qu’elles pourront en partie restituer lors de la propulsion comme un ressort.
Les tendons des fléchisseurs et le ligament suspenseur du boulet sont eux aussi mis en tension et préparent ainsi leurs actions à la propulsion .
Lors de cette phase d’appuis leurs tendons sont alors extrêmement exposés aux blessures, notamment lors de chocs ou de dysfonctions articulaires et/ tissulaires ou de fonctionnement orthopédique défaillant au niveau du pied.
On peut noter que le triceps maintient le coude ouvert et l’épaule qui s’est progressivement (sous contrôle) fermée lors de l’amorti, se prépare à une réouverture via les muscles biceps brachial et surpra-épineux, pectoral ascendant, subclavier...
La deuxième moitié de l’appui est une phase d’accélération,
«La propulsion » est caractérisée par l’ouverture des angles articulaires, réalisée par des actions musculaires puissantes et à l’élasticité des systèmes tendineux.
A cela s'ajoute le déplacement du centre de gravité du cheval vers l’avant par basculement de la scapula grâce aux muscles reliant l’épaule au thorax et aux cervicales comme les muscles trapèze cervical et rhomboïde, omo-transversaire, pectoral ascendant et grand dorsal....
Afin d’amorcer la propulsion du membre antérieur, le boulet se relève par la contraction des muscles fléchisseurs profonds et superficiels du doigt et l’élasticité de leur puissant système tendineux.
L’énergie emmagasinée lors des phases d’amortis et de soutènement, par les tendons, les brides carpiennes et radiales et le ligament suspenseur du boulet, est relâchée afin de contribuer à la vitesse de propulsion.
Les angles articulaires de l’épaule et du coude s’ouvrent grâce à la puissante musculature évoquée plus haut, la scapula bascule en rotation sagittale antérieure :
c’est la rétraction/propulsion du membre antérieur.
Your first appointment is free
Paragraphs are the main building blocks of web pages. To change what this one says, just double-click here or hit Edit text. You can change the style here, too.